Maïté Jacquot, chercheuse en biologie marine, a rejoint le programme Dharmasana en 2020, après un burnout.

Pendant un an, cette observatrice des fonds marins a lâché masque et tuba pour partir explorer sa nature intérieure. Son but : trouver un métier dans lequel elle ait plus d’impact sur le monde.

De révélations en nouvelles habitudes de vie, découvre comment Maïté a réinventé son quotidien afin d’être plus en accord avec ses valeurs profondes.

Sur le papier, la studieuse Maïté a coché toutes les cases. Celle qui jadis passait ses étés la tête sous l’eau à observer les poissons est devenue à 30 ans doctorante en biologie marine. « C’était censé être le métier de mes rêves, j’ai travaillé comme une acharnée pour en arriver là », souffle-t-elle.

Dans son laboratoire de Turku, petite ville finlandaise posée sur les bords de la mer Baltique, Maïté voit pourtant son rêve tourner court. « Je me sentais m’éteindre », décrit la jeune trentenaire.

Ce qui cloche ? Le mode de vie associé à la recherche, sédentaire et routinier, ne correspond pas à sa soif d’aventure. Mais il n’y a pas que ça : « Je publiais des articles scientifiques certes, mais qui restaient dans le cercle scientifique. Malgré tout le travail que cela demande, j’avais l’impression de ne pas avoir assez d’impact sur le monde, j’avais besoin de plus contribuer. »

LE CHALLENGE DE MAÏTÉ
Pendant une année, à travers Dharmasana, Maïté a donc entrepris un gros chantier intérieur pour laisser tomber son masque de scientifique et se reconnecter à toutes les autres facettes de son âme. Le challenge ? Fusionner ses différentes passions, pas forcément compatibles au premier coup d’oeil, tout en s’alignant à un mode de vie adapté à ses envies et besoins. En filigrane, affirmation de soi et puissance féminine ont scellé ce retour à son essence profonde. Pour y parvenir, elle est passée par trois phases.

1. Se reconnecter à son corps

Pour cette cérébrale qui adore apprendre, le premier pas vers un quotidien plus aligné est passé par une reconnexion à son corps. « Pendant des années, j’en ai trop fait, sans écouter mes limites, et j’ai fini en burnout. »

Se forcer à se reposer pendant ses règles, se remettre à la peinture ou pratiquer le yoga ont été quelques-uns des exercices qui l’ont aidée à sortir de la spirale infernale du « plaisir productif ».

« Dans sa lettre de recommandation, mon ancienne maître de stage avait écrit qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un travailler aussi dur »

Car avant, pour Maïté, le plaisir passait obligatoirement par le travail et la productivité. Elle se rappelle amèrement : « Dans sa lettre de recommandation, mon ancienne maître de stage avait écrit qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un travailler aussi dur dans son labo. Sur le coup, j’étais trop fière… Aujourd’hui, je me rends compte à quel point je m’étais complètement coupée de moi, de mon corps. Ça n’a pas été facile, reconnaît-elle, mais aujourd’hui, l’écoute de mon corps est vraiment quelque chose que j’ai intégré ».

Du yoga, elle digresse vers la danse libre. « N’importe comment et seule chez moi, sourit-elle. Et c’est magique ! »

2. Renouer avec sa puissance féminine

Cette connexion corporelle l’a amenée à se questionner sur sa connexion intérieure. Alors que sa problématique de base était de s’autoriser à faire tout ce qu’elle voulait, elle réalise, au fil des coachings, que le noeud du problème est plus profond : « En fait, j’ai travaillé sur m’autoriser à être tout ce que je suis et à oser l’exprimer. J’ai dû effectuer un gros changement d’identité, lié à qui je suis vraiment et pas à l’idée que je me faisais de moi-même. »

Exit donc l’image idéalisée de la biologiste marine. Petit à petit, Maïté réalise que le coaching est une activité qui lui correspond, alors que « je ne me voyais pas du tout faire ça au départ », reconnaît-elle.

« J’ai l’impression d’être passée de jeune fille qui se cherche à femme »

Et puis, un autre déclic survient, au détour d’un module du programme Dharmasana, axé sur l’image (négative) de la femme puissante véhiculée dans la société. C’est la claque : « Je me rappelle qu’en coaching, beaucoup de femmes étaient heureuses après avoir vu cette vidéo. Moi, j’étais en colère, car j’aurais tellement aimé savoir ça avant ! Je me suis dit : ‘Mais comment peut-on cacher ça ?’ »

L’émotion passée, cette prise de conscience l’amène à travailler sur l’affirmation de soi : « J’ai dû apprendre que j’avais le droit de dire non. Cela m’a aussi amenée à une reprise de pouvoir ». Au fur et à mesure, à travers le programme DharmaShakti notamment, Maïté renoue avec sa puissance intérieure, et panse ses blessures passées.

Maïté Jacquot, coach nature

« Aujourd’hui, je m’autorise beaucoup plus à être moi-même. Je pensais que j’étais authentique avant, mais je me rends compte que j’avais juste envie d’être gentille pour être acceptée, de me faire petite. Un ami m’a d’ailleurs dit récemment que j’avais changé dans ma façon de m’exprimer ! »

Consécration pour cette aventurière qui s’est pendant longtemps faite discrète : « J’ai publié mes premières vidéos où on me voit sur Instagram. Même si on ne m’entend pas, c’est un grand pas pour moi. » Et de conclure : « J’ai l’impression d’être passé de jeune fille qui se cherche à femme, c’est un gros truc qui s’est passé ! »

3. Oser créer le métier de ses rêves

Après avoir fait table rase de tout ce qui empoisonnait son quotidien, Maïté a dû ensuite repenser son avenir.

En effet, que fait-on quand on a passé toute sa vie à idéaliser une profession et qu’on réalise, une fois la ligne d’arrivée franchie, que le rêve tant désiré ne nous comble pas ?

« Je me suis concentrée à trouver un métier qui se rapprochait le plus de mes aspirations mais je n’avais pas conscience que je pouvais créer ma propre activité », analyse-t-elle.

Accompagner les femmes à travers la
reconnexion à la nature

Pour trouver un nouveau chemin, Maïté s’est servie de son site Internet comme support visuel. « Mon site était au départ vraiment axé sciences, car je me cantonnais à cette identité de scientifique et je ne m’autorisais pas à sortir de ça, du coup ce n’était pas juste pour moi. »

Passionnée par le développement personnel, « ça m’a sauvée », glisse-t-elle, elle ne sait pas comment allier cet intérêt à son activité de biologiste marine. « Je me suis d’abord dit que j’allais aider les thésards, mais je savais que ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire. Ça a mis du temps à cheminer. Comme je suis quelqu’un de visuel, mon site Internet m’a aidé à voir comment fusionner ces différentes activités. »

Redonner du pouvoir aux femmes 

En parallèle, elle entame une formation de coaching, la DharmaCoach School. C’est une nouvelle révélation : « C’est super intéressant, et puis le groupe est magique ! On pratique les outils entre nous, des fois on est le coach, d’autres le coaché, ou on observe. »

Petit à petit, l’idée fait son chemin. « Je vois la nature comme un outil pour aider la personne », explique-t-elle. Car aujourd’hui, Maïté souhaite « redonner du pouvoir aux femmes », en proposant des accompagnements et des coachings axés sur la puissance féminine, des pratiques corporelles et… la reconnexion à la nature. Comme un écho à sa propre histoire, et un clin d’oeil au fil conducteur de sa vie.

LE BILAN

En se reconnectant à son corps et en travaillant sur ses croyances, Maïté a ainsi pu se réinventer à travers une activité de coach nature. Une manière pour cette exploratrice de la vie de recoller les différents morceaux de son âme, afin de choisir une voie tracée pour et par elle-même.

Découvre les activités de Maïté sur son site Internet et son compte Instagram.
Si tu es intéressée par ses accompagnements, tu peux la contacter ici.

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