Elodie : “Un mastermind pour affirmer son identité d’entrepreneuse”

Elodie : “Un mastermind pour affirmer son identité d’entrepreneuse”

Je suis la plume qui se cache derrière l’écriture de ce blog. Aujourd’hui, je te livre en toute transparence mon expérience du Dharma Business Mastermind, ce coaching de 3 mois durant lequel je me suis métamorphosée en entrepreneuse engagée et affirmée.

Devenir rédactrice indépendante : cette aspiration est longtemps restée un rêve inaccessible pour moi. Pas assez confiante, trop à l’écoute des discours et croyances des autres, paralysée par une peur bleue de manquer d’argent et d’échouer : les chaînes qui m’empêchaient d’exercer le métier de mes rêves étaient nombreuses et lourdes. Mais après 6 ans d’errance professionnelle, j’ai décidé, en février 2021, d’enfin me lancer dans ce qui me faisait vraiment vibrer : la création de ma propre activité de rédaction web.

J’ai intégré le Dharma Business Mastermind pile quand je suis partie de l’entreprise pour laquelle j’étais employée. On est alors en février 2021. Me voilà donc, en pleine crise sanitaire, à quitter un CDI certes peu épanouissant, mais confortable.

Mon état d’esprit à ce moment-là ? Je vis en Allemagne, je ne comprends pas grand-chose de l’administratif dans la langue de Goethe, et je ne sais pas par où commencer pour me lancer en tant que freelance. Je suis à la fois terrorisée et surexcitée.

Le Dharma Business Mastermind est donc arrivé au bon moment. Les rendez-vous hebdomadaires avec les coachs et les autres participantes (nous étions quatre) m’ont permis de garder un cadre et une régularité dans mes actions et objectifs. Les premiers jours après la fin de mon contrat ont en effet été décontenançant. Que faire de toutes ces journées, qui d’un coup, n’étaient plus remplies par des obligations dictées par d’autres que moi ?

De salariée obéissante à cheffe d’entreprise

Elodie Souslikoff, entrepreneure

“Cela m’a donné un sentiment de puissance extrêmement libérateur”

Le premier gros chantier sur lequel j’ai travaillé a été mon identité d’entrepreneuse. Après six années en tant qu’employée, j’étais en effet habituée à obéir à des supérieur·es et à me conformer à des règles. Je ne savais pas comment “mener la danse” avec des client·es, ni imposer ma manière de faire, tout simplement parce que je ne me sentais pas légitime. Les filles m’ont donc aidé à changer d’état d’esprit, à prendre confiance en moi. J’ai également compris que cette prise de position de cheffe d’entreprise était aussi saine pour le client ou la cliente, qui pouvait ainsi se laisser porter par mon process.

En quelques semaines, le changement a été spectaculaire : je me voyais m’affirmer et dire non à des propositions que je ne sentais pas, tout en élaborant des process pour fluidifier la relation client. Je me suis mise à réfléchir sur les personnes avec lesquelles je voulais travailler, et comment je voulais collaborer avec elles, tout en me penchant sur le prix qui était le plus juste pour moi. J’avais désormais une entreprise à faire tourner, et ne pouvais compter que sur moi-même pour pouvoir payer mes factures à la fin du mois…

Grâce à l’accompagnement délivré par les filles, cette prise de conscience, au lieu de me faire peur, m’a donné un sentiment de puissance extrêmement libérateur. J’arrivais enfin à m’assumer en tant que cheffe… mieux, ça me galvanisait !

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Non, un mot difficile à dire

Durant ces trois mois de coaching, je me suis pris une grosse claque : j’ai pris de conscience de ma difficulté à dire non aux autres. Je me suis rendu compte que, par peur de manquer ou de déplaire, j’acceptais parfois des choses qui me desservaient ou qui ne respectaient pas mes limites, mes envies. J’ai donc dû aller chercher dans mes parts d’ombre les raisons derrière ce comportement. Surtout, j’ai dû me faire violence en passant à l’action et en disant non à ce qui ne me convenait pas. Ce fut d’ailleurs une bonne partie de mes “devoirs” lors du coaching !

Aujourd’hui, je suis reconnaissante d’avoir travaillé sur ce comportement limitant, car je remarque que je me sens bien plus sereine dans ma vie. Cet exercice m’a en effet permis de faire le tri dans ma clientèle. Ainsi, malgré le fait que je débutais, j’ai refusé de travailler pour des projets pour lesquels je ne me sentais pas alignée, ou lorsque la relation de travail ne me convenait pas.

C’est comme cela que j’ai décidé de me spécialiser dans l’écriture de site ou de blog de femmes entrepreneures ou traitant de sujets de la féminité et du féminisme. De prôner – et d’assumer – une politique rédactionnelle forte : écriture inclusive et méthode alliant rédaction stratégique (SEO) et écriture avec le coeur.

Résultat : aujourd’hui, je ne travaille qu’avec une poignée de clientes, mais je suis extrêmement satisfaite de mon travail et de la relation de confiance que j’ai réussi à nouer avec elles. Surtout : je suis extrêmement fière de l’entreprise que j’ai créée et d’avoir eu le cran d’affirmer mes valeurs !

>>> Pour aller plus loin : découvre dans notre article comment t’affirmer en apprenant à dire non.

La peur de manquer d’argent : comment fixer ses tarifs ?

L’autre point clé sur lequel j’ai travaillé durant ce coaching est l’établissement de mes tarifs. Lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat, il est en effet extrêmement délicat de fixer ses prix. Dans ma profession (comme dans beaucoup d’autres d’ailleurs), il n’existe pas de grille tarifaire officielle. Chacun·e est libre de fixer le montant qui lui convient. La seule limite est donc celle que l’on s’impose soi-même. Et c’est là où, du point de vue du développement personnel, cela devient intéressant.

Établir ses tarifs en dit long sur la valeur que nous nous octroyons

Établir ses prix va au-delà du simple choix d’un chiffre. Cela en dit long sur la valeur que nous nous octroyons et vient donc chatouiller des sujets délicats comme l’estime de soi et de son travail, le syndrome de l’imposteur, la peur de la compétition ou de ne pas trouver de client·es.

Cela pousse aussi à prendre conscience de son niveau de vie, à comprendre le système fiscal et à prendre la responsabilité de pouvoir répondre à toutes ces obligations financières. J’ai donc travaillé sur ma valeur, je me suis dépassée, et proposé des tarifs que je n’aurais jamais osés si je n’avais pas été entourée par des entrepreneuses expérimentées. Cela m’a énormément servie, puisque j’ai ainsi pu réussir à me dégager un revenu décent, sans me surcharger de travail, dès mes premiers mois d’activité.

Tisser des liens avec des entrepreneuses travaillant dans d’autres domaines

Enfin, l’expérience Dharma Business Mastermind ne serait complète sans évoquer les liens que j’ai pu tisser avec d’autres femmes entrepreneures. Moi qui n’étais alors entourée que de confrères et consoeurs dans la rédaction web, j’ai ainsi découvert les problématiques et les univers de cheffes d’entreprises travaillant dans des domaines complètement différents. Coaching, vente de produits bio, thérapeute

J’ai découvert la richesse et la diversité de l’entrepreneuriat, tout en constatant que, peu importe l’activité, nous avons finalement toutes et tous les mêmes peurs. J’ai donc profité indirectement des conseils apportés par les coachs aux autres participantes, et pris du recul sur mes propres problématiques. Aujourd’hui, je suis d’ailleurs encore en contact avec certaines et ai même travaillé pour elles !

Je peux donc affirmer que le Dharma Business Mastermind m’a permis de gagner plusieurs mois, voire années, de galères. Il m’a aidé à m’autoriser à croire en ce que j’aime, à faire confiance en mon intuition et à m’affirmer en tant que cheffe d’entreprise responsable et engagée. À être au service de moi-même avant tout, tout en honorant mes clientes et en me dévouant à 100% à elles.

Je recommande d’ailleurs ce coaching à toute personne en transition entre salariat et entrepreneuriat et ayant besoin d’un coup de pouce pour se lancer sereinement dans une activité indépendante.

>>> Pour en savoir plus sur l’activité de rédaction web d’Elodie, découvre son site web Elodie Slkf ou suis-la sur Instagram.

Tu veux développer ton entreprise avec d'autres femmes ?

Le DharmaBusiness Mastermind est un coaching business en ligne délivré par Sandrine Carles, coach et entrepreneure depuis 5 ans. Il se déroule sur 3 mois, au rythme d’1 séance d’1h par semaine ainsi que 3 ateliers de 3 heures par mois.

La prochaine session aura lieu début octobre 2021. 4 places maximum sont ouvertes. Découvres-en plus sur le mastermind dans le lien ci-dessous :

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Développer son intuition : 5 astuces efficaces 💫

Développer son intuition : 5 astuces efficaces 💫

“L’intuition, c’est l’intelligence
qui commet un excès de vitesse.”

Cette citation d’Henry Bernstein résume bien le drôle de pressentiment qui s’empare parfois de nous lorsque nous devons prendre une décision. Sorte de boussole intérieure, l’intuition s’oppose souvent aux prises de décision rationnelles. Pourtant, cette petite voix intérieure qui nous susurre quelle direction prendre se base sur des éléments qui n’ont rien de magique.

L’intuition permet ainsi de prendre des décisions dans des situations complexes où l’analyse rationnelle serait trop fastidieuse.

Tu penses que tu n’es pas intuitive ? Rassure-toi, cette sorte de sixième sens n’est pas réservée à certain·es privilégié·es, et peut tout à fait se muscler grâce à des exercices ciblés.

Comment fonctionne l’intelligence intuitive ? Et comment développer son intuition ? C’est ce que nous allons voir dans cet article consacré à ce merveilleux outil de l’âme !

L’intuition en psychologie : que disent les neurosciences ?

Savais-tu que l’intuition peut s’expliquer d’un point de vue scientifique ? Sujet de fascination, elle a en effet fait l’objet de nombreuses études. Pour comprendre ce phénomène, plongeons-nous dans notre matière grise. Une pensée ou une réflexion à l’origine d’une décision, qu’elle soit intuitive ou rationnelle, peut être émise via plusieurs chemins cognitifs.

Dans le cadre d’une pensée intuitive, le cerveau va notamment piocher de l’information dans une zone du cerveau appelée noyau caudé. C’est ici qu’il stocke tout ce qu’il a acquis via l’expérience ou l’apprentissage. Ainsi, quand on a un éclair de génie, une sorte de court-circuit s’effectue dans le cerveau, car l’individu n’utilise pas les voies classiques du raisonnement, qui passent notamment par le cortex préfrontal, l’une des régions du cerveau les plus évoluées.

Dans tous les cas, le cerveau traite un certain nombre d’informations, notamment sensorielles, avant d’émettre une pensée ou réflexion, ou tout autre signal pouvant être associé à l’intuition : émotion, sensation corporelle, etc.

Il est donc possible, grâce à des exercices simples, de s’entraîner à mieux ressentir notre intuition, afin d’agir de manière la plus alignée possible avec nous-même. L’intuition est en effet une vraie boussole de l’âme, car celle-ci n’est pas basée sur notre ego, mais bien sur nos aspirations profondes, ce qui est juste pour nous.

5 exercices pour développer son intuition

Découvre à présent 5 astuces et exercices dans le paragraphe ci-dessous afin de développer ton intuition.
suivre son intuition

1) Développer son empathie pour mieux suivre son intuition

L’intuition se basant sur tout un tas de signaux externes, l’empathie, c’est-à-dire la capacité à ressentir les émotions des autres, est un allié de taille quand il s’agit de faire un choix. En effet, plus tu es à même de comprendre tes interlocuteurs et interlocutrices, plus vite tu te feras une première impression juste d’eux et tu pourras prendre des décisions en conséquence.

L’empathie permet également d’écouter et de comprendre d’autres points de vue sans émettre de jugement. Cela permet de prendre du recul sur nos propres systèmes de croyances et d’être ouvert sur notre environnement. Être dans l’écoute sincère et essayer de comprendre l’autre est le meilleur moyen de devenir plus empathique, et donc de développer son intuition par rapport à une situation donnée, en se basant sur d’autres paramètres que notre expérience ou nos croyances.

2) Ralentir

méditer pour développer son intuition

Développer son intuition, c’est suivre sa voix intérieure. Or, pris dans le tourbillon des tâches quotidiennes, il est parfois difficile, voire impossible, de se connecter à soi-même. Développer son intuition est donc presque un mode de vie : prendre du temps pour soi, méditer, se balader dans la nature, essayer de nouvelles activités…

Tous ces moments de pause sont propices à la reconnexion à soi, et donc à l’écoute de son intuition. C’est d’ailleurs dans ces moments-là que tu pourrais trouver le nouveau concept de ton business ou le prochain thème de ta retraite ! Pour écouter ton intuition, tu dois donc te donner l’espace nécessaire pour pouvoir plonger dans ton monde intérieur.

3) Différencier la voix du mental et la voix du coeur

C’est une question qui te taraude sûrement : comment faire la différence entre une intuition, un désir ou une peur ? Bien souvent, lorsque nous hésitons à prendre une décision, nous sommes tiraillé·es entre plusieurs émotions et pensées. Laquelle choisir ?

Pour bien comprendre d’où nous viennent toutes ces pensées contradictoires, il faut déjà savoir que certaines sont issues de notre mental et de notre ego, tandis que d’autres viennent du coeur. Pour les différencier, pose-toi une seule question : est-ce que ma pensée est orientée dans un état d’esprit de “gagner ou perdre” ? Si c’est le cas, il y a de grandes chances que ça ne soit pas ton intuition qui te parle, mais ton mental, qui rationalise la situation.

Dans l’intuition, c’est le coeur qui parle, il n’y a donc rien à gagner ou à perdre, mais une décision qui t’apparaît comme juste, sans que tu puisses vraiment expliquer pourquoi.

Un autre point important à préciser est que l’on ne sait jamais à l’avance si on prend une bonne décision, ni même si la décision que l’on prend est bien basée sur notre intuition et non notre mental. C’est cependant en acceptant cette incertitude que l’on peut développer son intuition rapidement, car celle-ci se muscle à travers la pratique, et donc, parfois, les échecs.

Tu veux écouter la voix de ton coeur dans toutes les sphères de ta vie ? Découvre sur cette page qu’est-ce que le dharma et comment il peut t’aider à vivre plus en harmonie avec toi-même.

4) Prêter attention aux synchronicités

Une synchronicité est un concept développé par Carl Gustav Jung, le fondateur de la psychologie analytique. Il s’agit de “l’apparition simultanée d’événements qui semblent être étroitement liés mais qui n’ont aucun lien de causalité visible“. Ce sont donc des coïncidences qui prennent sens, qui arrivent au bon moment et permettent par exemple de débloquer une situation. Ces hasards heureux ne sont en effet pas liés par la cause, mais par le sens.

C’est une personne qui t’écrit au moment où tu penses à elle, des opportunités qui se présentent pile au bon moment, un film qui parle d’un problème auquel tu es actuellement confrontée, etc. Pour percevoir ces signes, il faut donc être consciemment focalisé sur un but ou une problématique, mais aussi faire le choix de voir ces événements comme un signe !

5) Tenir un carnet d’intuition

Un moyen efficace pour développer son intuition est de coucher sur papier les différentes pensées et émotions qui nous traversent. Cela permet en effet d’y revenir plus tard, et de faire le tri afin de mieux percevoir ce qui relève de l’intuition ou non. Alors concrètement, comment tenir un carnet d’intuition ? Déjà, nous te conseillons d’acquérir un cahier spécial pour cela et de l’emmener partout avec toi.

À chaque fois qu’une réflexion, une pensée, ou un signe corporel t’amènent à une solution ou une décision, note-le. Si tu suis une de tes intuitions, n’oublie pas également de reporter sur ton carnet si cette décision s’est avérée bonne pour toi ou non. Tu pourras ainsi tester ton intuition et mieux comprendre quelles sont les perceptions sensorielles reliées à ton intuition et quelles sont les conséquences de ces décisions. T’ont-elles rendue plus heureuse ? Si c’est le cas, tenir un carnet d’intuition renforcera la confiance en ton intuition et donc te permettra de naturellement développer ce sixième sens.

Pour résumer, il est tout à fait possible de développer son intuition en se recentrant sur soi-même tout en apprenant à être à l’écoute de son environnement. Accepter de se tromper et s’entraîner reste cependant le meilleur moyen de dompter notre guide intérieur. Loin de s’opposer aux décisions rationnelles, l’intuition est au contraire complémentaire à notre logique. Albert Einstein disait ainsi : “L’esprit intuitif est un don sacré et l’esprit rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le cadeau“. Alors, honorons ce précieux cadeau !

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Comment profiter de ses vacances quand on est entrepreneure 🧜‍♀️ ?

Comment profiter de ses vacances quand on est entrepreneure 🧜‍♀️ ?

Découvre pourquoi prendre des vacances quand on est entrepreneure est indispensable et le mode d’emploi pour en profiter pleinement

Pas facile quand on est sa propre patronne de s’autoriser à partir en vacances ! Si le repos et la déconnexion sont un droit pour les personnes salariées, en tant qu’entrepreneure, rien ne t’oblige à prendre des congés. Pourtant, s’accorder des pauses, plusieurs fois dans l’année, a de réels bénéfices à long terme, sur ta santé, mais aussi celle de ton activité.

Tu es entrepreneure, indépendante ou freelance et tu culpabilises à l’idée de partir en vacances ?

Découvre dans cet article les bienfaits du repos sur le cerveau et le corps, et toutes nos astuces pratiques pour s’organiser avant de partir pour profiter pleinement de ses vacances !

S’autoriser à prendre des vacances

partir en vacances quand on est entrepreneur

Et si je perdais ma clientèle ? Je vais faire moins de chiffre d’affaires. Et s’il se passe quelque chose et que mon absence entraîne de graves conséquences pour mon business ? Voici quelques-unes des phrases qui tournent dans la tête de la plupart des jeunes entrepreneurs et entrepreneuses.

Si ces phrases se bousculent aussi dans ta tête, il est important que tu effectues un travail de mindset.

En effet, si tu te « forces » à partir en vacances, mais que cela te crée un stress monstre, alors, tu ne seras pas à même de profiter des bienfaits que procure l’absence de travail.

En tant qu’entrepreneure, tu dois voir les vacances comme un investissement. Certes, sur le moment, ton entreprise va tourner au ralenti. Mais les bénéfices à long terme valent largement cette baisse de régime temporaire. Voici les plus importants :

 

  • Prendre du recul sur son activité. En te déconnectant de ta routine, tu t’intéresses à d’autres choses, ce qui a pour conséquence de développer ta créativité. Qui sait ? Tu reviendras peut-être de tes vacances avec une nouvelle idée d’offres ou de concept !
  • Éviter le burnout. C’est la bête noire de tout entrepreneur·e. La surcharge de travail sur le long terme peut non seulement amener à un épuisement physique et psychique, mais cela peut aussi être la cause de mauvaises décisions. Pour faire les bons choix, il est en effet important d’avoir l’esprit clair, et donc de s’autoriser des pauses régulières afin de « sortir la tête du guidon ».
  • Apprendre à déléguer. Une croyance fortement ancrée chez les personnes qui sont à la tête de leur entreprise est que celle-ci ne peut fonctionner sans elles. Or, être entrepreneur·e, c’est aussi savoir s’entourer des bonnes personnes afin de faire tourner son activité, même si on n’est pas là.
  • Prendre soin de soi. S’autoriser à prendre des vacances quand on est entrepreneure permet bien entendu de se reposer, de baisser son niveau de stress et de s’adonner à des activités plaisir : randonnées, farniente à la plage, visites touristiques, voyage en mode backpack, moments en famille… Ces coupures sont en effet indispensables pour garder un bon équilibre entre ses différents piliers de vie : familial, amical, santé, travail, etc.

Pour aller plus loin : découvre tous nos conseils pour t’affirmer et apprendre à dire non sans culpabiliser.

Même au repos, le cerveau est actif !

Savais-tu que ton cerveau est actif même quand tu ne fais rien ? En effet, quand elles ne sont pas focalisées sur une tâche à réaliser, nos méninges continuent de fonctionner à un niveau presque aussi élevé que lorsque nous travaillons. Alors qu’il ne constitue que 2% de notre masse corporelle, le cerveau brûle en effet 20% de notre énergie totale, même au repos !

Cependant, ce sont d’autres parties du cerveau qui s’activent : c’est ce qu’on appelle le réseau du mode par défaut. Ce réseau est constitué de régions cérébrales éloignées physiquement, mais qui s’activent de manière synchronisée.

Les chercheurs et chercheuses en neurosciences ont mis en lumière que c’est cette activation des régions du cerveau qui permet l’introspection. C’est en effet dans les moments où l’on ne fait rien que l’on peut se plonger dans ses souvenirs, ou se projeter dans l’avenir, élaborer des plans, anticiper des situations… Ne rien faire est donc en réalité très productif !

S’organiser pour bien profiter de ses vacances

La clé pour de vacances réussies tient en un mot : l’organisation. En effet, si tu pars en congés 3 semaines, mais qu’à ton retour, tu es submergée de travail, tu perdras alors tous les bénéfices que cette période de repos a eu sur toi ! Alors, comment bien s’organiser avant de partir en vacances quand on est entrepreneur·e ? Voici nos 4 conseils indispensables :

1) Définir les tâches à absolument accomplir avant de partir… Dans la mesure du possible, essaie d’organiser tes vacances plusieurs semaines à l’avance. Trois semaines avant le grand départ, note toutes les tâches à réaliser absolument (comptabilité, bouclage d’un dossier, rendez-vous final avec un·e client·e…). Hiérarchise-les et note-les ensuite dans ton agenda, comme ça, tu seras sûre de ne rien oublier !

2)… Et celles à réaliser en rentrant de vacances. Ce conseil nous paraît primordial pour éviter l’effet « déprime de retour de vacances ». En notant avant de partir ce que tu dois faire pour ton premier jour de reprise, tu pourras ainsi plus facilement te replonger dans le bain, sans perdre de temps !

3) Automatiser certaines tâches. Planificateur de publication sur les réseaux sociaux ou blogs, automatisation de la facturation, mails automatiques, auto-répondeurs… Il existe aujourd’hui de nombreux outils qui peuvent effectuer des tâches pour toi lorsque tu es en vacances.

4) Déléguer ce qui peut/doit l’être. Bien évidemment, tu ne peux pas automatiser l’ensemble de ton activité. En fonction de la taille de ton entreprise et de son secteur, tu peux soit déléguer certaines tâches à tes collaborateurs et collaboratrices, soit confier la gestion des urgences à un confrère ou une consoeur. Même si déléguer est difficile au départ, il peut d’agir d’un bon exercice pour t’apprendre à t’entourer des bonnes personnes, et t’autoriser encore plus de vacances !

Pour aller plus loin : Découvre dans notre article comment redonneer du sens à ton travail.

Pendant les vacances : déconnexion totale ou pas ?

Apprendre à dire non sans culpabiliser

Ça y est, tu as bouclé les derniers détails de tes vacances et organisé ton absence au travail pour les prochaines semaines ? Place à la détente maintenant… Enfin, presque ! Car une autre question épineuse va sûrement te tarauder l’esprit lorsque tu seras à mille lieues de ton travail : dois-je complètement déconnecter ou pas ? Comprenez : vaut-il mieux regarder ses mails de temps en temps ou se couper complètement du boulot ?

Bien évidemment, dans un monde idéal, nous te conseillerions de faire une coupure radicale. Cependant, si tu lances ton activité et que ta clientèle est relativement nouvelle par exemple, il peut être difficile de ne pas s’assurer que tout se passe bien pendant ton absence.

C’est donc à toi de voir : si la déconnexion totale te procure plus de stress que de détente, tu peux définir dans ce cas une plage horaire chaque jour pendant laquelle tu vérifies tes e-mails par exemple. Par contre, nous te recommandons la désactivation de toutes les notifications de tes réseaux de travail, qui risquent sinon de purement gâcher tes vacances.

Et surtout, n’oublie pas de mettre ton cerveau au repos afin d’activer le fameux réseau du mode par défaut !

Pour conclure, pour profiter pleinement de ses vacances quand on est entrepreneure, il nous paraît essentiel, déjà, de s’autoriser ce repos, sans culpabilité, puis organiser ce temps d’absence afin de ne pas revenir avec une montagne de travail. Enfin, tu peux garder un oeil sur tes mails pendant tes vacances, mais n’oublie pas de prendre le temps de ne rien faire, pour ton bien ainsi que celui de ton entreprise !

Dis oui à une vie pro alignée à tes valeurs 👑

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Aurélie : “Le mastermind m’a permis de passer un palier dans mon entreprise”

Aurélie : “Le mastermind m’a permis de passer un palier dans mon entreprise”

À presque 30 ans, Aurélie Sistac est à la tête de L’Annexe Créative, une entreprise de graphisme, dont le succès quasi instantané surprend toujours autant sa créatrice. Se définissant avant tout comme une “traductrice visuelle d’identités“, Aurélie a réussi le pari de ne travailler qu’avec des client·es  partageant les mêmes valeurs d’éthique et de bien-être qu’elle.

Pourtant, après deux ans d’activité, la Nantaise d’adoption s’est cognée à des blocages entrepreneuriaux qui ont freiné le développement de son entreprise.

En avril 2021, elle a donc intégré notre Dharmasana Business Mastermind, un coaching de 3 mois visant à aider les femmes entrepreneures à développer leur activité.

Retour sur l’ascension d’Aurélie ainsi que les différentes étapes qu’elle a franchies durant ce coaching business haut en émotions.

“J’avais une mauvaise image de la personne qui entreprend et réussit”

Mais d’abord, rembobinons un peu le fil de son histoire. Contrairement à beaucoup de néo entrepreneur·es, Aurélie n’a pas eu de mal à faire décoller son entreprise. Graphiste de formation, cette Toulousainse à l’accent qui sent bon le Sud a décidé de monter son business il y a deux ans, après cinq ans à exercer dans de grandes entreprises et en agence, à Montréal.

“Quand on a fait notre pause d’un an de voyage avec mon chéri, j’ai réalisé qu’il y avait un écart entre mon métier en agence et mes valeurs. Je me suis demandé avec qui je voulais travailler. Je m’intéresse au développement personnel, au bien-être, à l’éthique et au développement durable. Donc je me suis lancé le défi de ne travailler qu’avec ces gens-là. J’ai pris un 10h dans un café pour me permettre de sélectionner les personnes avec qui je travaille.”

Bingo. Le succès est quasi immédiat. “En 6 mois, je pouvais clairement vivre de mon entreprise”, reconnaît Aurélie.

Comment expliquer un tel succès ?

“J’ai osé me rendre à des salons de femmes entrepreneures du bien-être, et aborder des femmes qui m’inspiraient. Quand on s’est rencontrées, ça a été un véritable ‘crush’. Aujourd’hui, elles m’envoient leurs clientes ! “

Alors, qu’est-ce qui cloche dans le business d’Aurélie ?

“J’avais beaucoup d’idées, mais [à un moment donné], je ne savais plus quelle stratégie utiliser pour stabiliser mon activité et développer d’autres projets. Là, j’étais arrivée à un palier où je ne savais pas quoi faire. Mon entourage n’est pas dans l’entrepreneuriat, je me sentais seule et isolée, donc j’ai réalisé que je devais me faire aider par des personnes ayant plus d’expérience que moi.”

Aurélie Sistac lors de son voyage

“Il n’y a pas de mal à se mettre dans la lumière

Avant de parler stratégie et développement d’entreprise, Aurélie, qui fourmille d’idées, mais reconnaît “ne pas être à l’aise dans la communication”, a travaillé sur son mindset (son état d’esprit). “Il y a eu beaucoup de prises de conscience, sur des sujets auxquels je n’aurais pas pensé, comme la définition de la femme entrepreneure. J’avais une mauvaise image de la personne qui réussit et entreprend”, confesse-t-elle.

Pourtant, Aurélie est une entrepreneuse. Et qui réussit.

Mais…

“J’ai réalisé que j’étais le noyau de certains projets collectifs, et que c’était parfois lourd à porter. Il faut que j’assume de porter mes idées, moi, en mon nom, et de trouver ensuite les bon·nes partenaires avec qui travailler. Le travail effectué lors du mastermind m’a permis d’affirmer ma position, mes idées. Avant, j’avais tendance à rester dans l’ombre, alors qu’il n’y a pas de mal à se mettre dans la lumière. Autour de moi, je n’avais pas les personnes pour me faire réfléchir sur ça.”

Cet aspect “mindset” est d’ailleurs un volet important du mastermind, car nous savons que sans le bon état d’esprit entrepreneurial, aucun outil concret ne permet de vraiment développer son entreprise.

>>> Pour aller plus loin : découvre dans notre article comment t’affirmer en apprenant à dire non.

Coaching business : “Au-delà de la réflexion, ça m’a donné un cadre, des outils à appliquer”

Sur le volet pratique, les séances de coaching business lui ont permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, afin de mener à bien des projets sur plusieurs mois. “J’ai beaucoup aimé la séance de 3h, qui expliquait comment planifier un projet sur 3 mois. J’ai vu ça comme une méthodologie et ça m’a aidé à savoir quoi faire chaque semaine. Là, je vais le refaire pour un autre projet. Au-delà de la réflexion, ça m’a donné un cadre, un outil à appliquer.”

Enfin, l’approche collective des coachings, qui se déroulent par groupe de 4 maximum, lui a permis de bénéficier des conseils prodigués aux autres entrepreneuses coachées. “Peu importe où on en est, je me suis rendu compte qu’on se pose tous et toutes les mêmes questions.” Des sujets comme la peur de la concurrence, de l’échec, le syndrome de l’imposteur, la peur du manque ou encore la définition d’un tarif sont par exemple abordés. Autant de questions et problématiques que l’on doit parfois affronter seul·e quand on est se lance dans l’entrepreneuriat…

Créer des offres sur mesure qui lui ressemblent

Et alors concrètement, qu’est-ce qui a changé depuis dans le business et la vie d’Aurélie ? “J’ai revu toutes mes offres, et surtout, j’ai fait un gros travail sur mes tarifs et ma valeur“, explique l’intéressée.

Son prochain projet pour 2022 : organiser un week-end de co-création, de style ateliers, qui lierait des outils du bien-être et du business. Pour en venir à cette idée, Aurélie a en fait d’abord réfléchi à une offre qui répondrait à une problématique rencontrée par plusieurs de ses clientes : “Je me suis rendu compte que même avec une charte graphique, mes clientes n’ont pas forcément l’oeil pour faire leurs supports.”

Alors, celle qui maîtrise les tableaux Pinterest, les palettes de couleurs et autres logiciels de retouche, a décidé de créer un cours personnalisé de graphisme d’une journée, en ligne ou en présentiel. Le but : autonomiser ses clientes grâce à une journée de co-création et de partage de savoir.

Et à Aurélie de conclure : “Le mastermind m’a fait prendre conscience de ce que j’avais envie. J’aurais pu faire une formation en ligne. Mais je trouve que ça ne me ressemble pas. Donc je me suis dit qu’il y avait autre chose à faire pour aider les gens ! Ce cours particulier, je me suis dit que je pouvais en faire ensuite un week-end, puis une semaine [en joignant d’autres thématiques et intervenant·es].

Créer du lien : c’est peut-être d’ailleurs ce qui réunit toutes les passions d’Aurélie, elle qui apporte tant d’importance à la connexion à ses clientes et au monde qui l’entoure.

>>> Le parcours d’Aurélie t’a inspirée ? Découvre ses offres sur son site L’Annexe Créative et suis la sur Facebook ou Instagram. Aurélie est d’ailleurs la graphiste qui a conçu notre site Internet et notre charte graphique.

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Éliane : « Dharmasana m’a aidé à accepter d’être multicasquette »

Éliane : « Dharmasana m’a aidé à accepter d’être multicasquette »

Prof d’anglais, masseuse, chanteuse, passionnée par l’ayurvéda et le coaching : Éliane a appris, grâce à la formation Dharmasana, à apprivoiser son profil multipotentiel. Aujourd’hui, elle affiche un regard neuf sur son métier d’enseignante, et s’est réconciliée avec deux ennemis de longue date : le temps et l’argent.

De sa voix douce et posée, Éliane, Montpelliéraine de 41 ans, prend le temps de peser chaque mot qui déroule le fil de son histoire depuis son inscription à Dharmasana, en mars 2020.

“À l’époque, j’avais des blocages liés à l’argent et au temps. J’avais aussi du mal à m’avouer que mon métier de prof était très difficile pour moi, même si cette perception a évolué aujourd’hui”, reconnaît-elle.

Pourquoi avoir franchi le pas Dharmasana ? “La formation reprenait tout ce que j’aimais : le spirituel et l’ayurvéda, mais aussi le côté scientifique et pragmatique, qui me rassure énormément”, sourit-elle. Mais pas seulement. Comme beaucoup d’enseignant·es, à l’époque, Éliane se sent dépassée par son métier. “Ça me prenait une énergie folle, à chaque fois que j’arrivais au collège, j’avais l’impression d’être dans un tourbillon“, se souvient-elle. Éliane n’a alors qu’une idée en tête : quitter l’Éducation nationale.

Mais pour quoi faire ?

“Je me demandais à quoi j’étais bonne, car, étant curieuse de nature, j’aime pas mal de choses”, constate-t-elle. Comme beaucoup de personnes multipotentielles, Éliane est en effet confrontée à un dilemme : choisir une voie alors que son coeur lui dit d’en suivre plusieurs.

Accepter d’avoir plusieurs cordes à son arc

Et Éliane de reconnaître : “Ce qui m’a aidé dans Dharmasana, c’est d’accepter le fait d’avoir plusieurs cordes à mon arc, d’avoir plusieurs formes d’accomplissement et d’épanouissement. Le côté multicasquette me plaît. Je ne suis pas juste prof, chanteuse, ou masseuse. Il y a plusieurs choses qui me nourrissent, et le challenge, c’est de trouver un équilibre pour que toutes ces parts soient nourries. Et c’est là où la notion du temps rentre en compte. Cela fait un an et demi que je n’ai pas fait de scène ni travaillé ma voix, ça me manque, mais je me dis que c’est ok car je travaille le coaching et l’ayurvéda et je ne peux pas tout faire en même temps.”

La notion du temps est d’ailleurs l’autre blocage sur lequel Éliane a travaillé. “Je suis beaucoup plus cool avec moi-même, explique-t-elle. Je me mets moins de pression, même si je ne suis pas devenue Bouddha ! J’accepte mieux la temporalité qui peut s’imposer à moi. Je suis plus calme et patiente. J’ai appris à accepter que tout n’arrive pas d’un claquement de doigts et que le temps peut apporter des choses.”

“Je n’arrivais pas à me dire qu’il y avait une place pour moi là-dedans”

En envisageant d’exercer un métier dans le développement personnel, Éliane, qui est d’origine martiniquaise, a également dû surmonter un blocage d’une tout autre nature : “Pour moi, c’était un gros truc de m’embarquer dans le développement personnel, le coaching et l’ayurvéda, car je ne voyais pas de personnes noires là-dedans… Je n’avais personne à qui m’identifier. Du coup, je n’arrivais pas à me dire que c’était possible, qu’il y avait une place pour moi.”

Aujourd’hui, avec la pratique, elle se pose cependant beaucoup moins la question : “Le fait d’avoir commencé à coacher m’aide, car je me dis que j’arrive à aider les gens à avancer. En fait, je me suis rendu compte que la légitimité, c’est toi qui te la donnes et pas la personne en face.”

“Quand je manque d’argent, je me dis que je n’ai pas assez médité”

Et ce n’est que le début du grand chantier intérieur dans lequel Éliane s’est embarquée. Dharmasana la pousse en effet à aussi à affronter sa peur de manquer d’argent, abordée dans un des modules de la formation. “Il y a eu un déblocage même si ce n’est pas encore toujours fluide. Le temps et l’argent fonctionnent ensemble selon moi. Ainsi, j’ai remarqué que les fois où j’avais besoin d’argent et où j’étais calme, les choses se sont faites. Mais quand j’essaie de me précipiter ou quand je ne le sens pas au fond de moi, je fais des actions qui ne me servent pas forcément.”

Son rapport à la précarité financière a donc logiquement évolué : “C’est moins le cataclysme quand je vois que mon compte bancaire n’est pas bien fourni, reconnaît Éliane. Quand je vois que je manque d’argent, aujourd’hui, je me dis que c’est parce que je n’ai pas assez médité ! Par contre, quand je suis trop dans ma tête, et pas assez ancrée dans mon corps, je me remets dans le rouge”, note-t-elle. Pause. Éliane réfléchit à son propre constat, qu’elle avoue ne pas bien comprendre elle-même.

Mais qu’importe, cet “apaisement financier” lui a permis de s’inscrire dans l’école d’ayurvéda, Ayurvéda et Consciences, qu’elle convoitait tant, et d’entamer une formation de coaching, la Dharma Coach School. Après la réflexion, place à l’action.

Quant à son métier de prof, les enseignements appris dans Dharmasana et la Dharma Coach School ont engendré un revirement de situation auquel elle ne s’attendait pas.

>>> Pour aller plus loin : découvre dans notre article si toi aussi tu as un profil multipotentiel.

“Je ne serai pas la même prof à la rentrée”

Eliane, multipotentielle épanouie

“Ce que j’ai pu apprendre m’a aidé à voir le métier d’enseignant·e autrement. Je pense que je ne serai pas la même prof à la rentrée. L’apport en neurosciences m’a montré que chacun a son mode de fonctionnement et ses références. Une phrase qui peut être un outil pour l’un peut ne pas parler à l’autre. Aussi, le fonctionnement de l’Éducation Nationale nous a poussés à oublier le fonctionnement d’un groupe et à se référer uniquement à l’individu, mais je me rends compte qu’il y a des choses qui se passent dans un groupe. Il y a des choses qui sortent dans un groupe qui ne sortiraient pas dans un autre, car il y a des énergies qui circulent, des gens qui s’entendent ou pas et qui réagissent en fonction. Cette dimension du groupe et de l’individu a changé ma façon de voir l’enseignement”, explique posément Éliane.

“J’aimerais faire du coaching dans les établissements, aider les élèves à accepter qui ils sont”

Et, alors qu’elle cherchait à fuir les salles de classe lors de son entrée dans Dharmasana, la douce Éliane a aujourd’hui des idées plein la tête pour intégrer ses nouveaux savoirs dans son métier d’enseignante : “J’aimerais apporter autre chose aux élèves, je me rends compte que les temps de parole qu’on peut accorder aux élèves sont hyper importants. J’aimerais faire du coaching dans les établissements, aider les élèves à accepter qui ils sont, qu’ils prennent confiance en eux, et qu’ils voient leur réussite. J’aimerais aussi qu’ils comprennent comment ils fonctionnent, comment se comporter dans le groupe. Souvent, on a des soucis en classe car il y en a un·e élève qui ne trouve pas sa place, ou que quelque chose a mal été interprété, ou qu’il n’y a pas eu l’espace pour s’exprimer. C’est ça qui manque cruellement !”, glisse Éliane.

“Par exemple, reprend-elle, je me dis que la méthode Pomodoro (qui consiste à travailler par tranche de 25 minutes), je pourrais l’intégrer dans mes cours. Je vois l’impact que ça a sur moi quand je travaille, donc je me dis que ça serait dommage de ne pas en faire profiter les élèves.”

Créer des ponts entre les disciplines, et développer une façon d’enseigner novatrice, au lieu de se spécialiser : Éliane, multupassionnée, est en train de prendre le chemin de l’épanouissement que beaucoup de multipotentiels entament.

>>> Le parcours d’Éliane t’a inspirée ? Suis ses activités sur son compte Instagram.

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